ÂGE ☣ 30 ans LIEU DE NAISSANCE ☣ Flagstaff, Arizona ORIGINES ☣ américaines et australiennes MÉTIER ☣ secrétaire SITUATION ☣ mère célibataire STATUT SOCIAL ☣ modeste GROUPE ☣ infect me with your poison

i don’t want to miss a thing ★
« Maman ? C’est qui mon papa ? ». Depuis la naissance de Maxine, Annabelle s’était attendue à ce genre de question mais, ne se doutait pas que cela arriverait si vite. Elle avait toujours voulu préserver sa fille et lui dire qu’il était un ex-junkie n’était vraiment pas une solution, alors elle décida de lui dire ce qui lui passait par la tête sur le moment. « Ton père est mort, ma chérie. Il est avec les anges. ». Sa mine défaite sembla convaincre la petite Maxine qui baissa les yeux en murmurant de vagues excuses et la vie continua son cours. Du moins, ça aurait pu être le cas si ce père n’était pas sortie de prison et n’avait pas cherché à la retrouver, il n’avait alors aucune idée de ce qu’était devenu Annabelle, pas plus qu’il n’était au courant de sa paternité. Lorsqu’elle avait appris qu’elle était enceinte, la jeune femme avait mis un point d’honneur à sortir la tête de l’eau et à ne plus traîner avec toutes ces personnes de mauvais augure qui échangeaient de la drogue dans son quartier pourri quelque part dans la ville de Flagstaff puis, Maxine avait pointé le bout de son nez 9 mois plus tard. C’était sa seconde chance, elle le sentait et Annabelle avait l’intention de ne pas tout gâcher pour que sa fille puisse avoir un avenir. Ce fut elle qui dénonça Kyle auprès des autorités, elle qui contribua à son arrestation. Il était temps pour elle de se ranger. Elle se prit un job de serveuse et de strip teaseuse pour joindre les deux bouts et bien qu’elle ait l’argent nécessaire pour quitter ce taudis qui lui servait d’appartement et qui aurait pu contribuer à l’éloigner des tentations, Annabelle décida d’y rester. Chaque centime avait son importance au point qu’elle vérifiait ses moindres dépenses et faisaient quelques sacrifices pour pouvoir subvenir aux besoins de sa fille, il lui arrivait aussi de vendre les beaux vêtements dont les riches clients lui faisaient cadeaux en échange de service bien particulier. La jeune maman avait ouvert un compte au nom de sa fille et y mettait un peu plus d’argent tous les mois parce qu’elle voulait que son enfant aille à l’école, s’instruise afin de ne pas avoir à se prostituer pour survivre.

[…]

A sa sortie de prison, Kyle avait finalement retrouvé sa chère et tendre sur son lieu de travail… Difficile de louper un panneau publicitaire d’une telle envergure et placardé à tous les coins de rues de Flagstaff. Ces années de prison l’avait radicalement changé, il n’était plus le même et ça lui était bien égal de refaire de la taule du moment qu’il ait sa revanche. Le jeune homme prépara donc son coup durant des jours et des jours, la suivant discrètement jusqu’à son appartement pour en connaître le trajet et les issues possibles puis, quelques semaines plus tard, du haut d’un toit, il l’abattit froidement et assassina également le seul témoin présent. Un dommage collatéral. Kyle avait des relations, l’arme qu’il avait acheté était indétectable à la balistique et il avait pris soin de ne laisser aucune trace, personne ne le soupçonnerait d’être l’auteur du crime. Kyle n’avait alors aucune idée qu’il venait de faire un enfant orphelin… sa propre fille qu’il ne connaissait ni d’Eve, ni d’Adam… Suite à cette mort tragique, Maxine fut confiée à sa seule famille : ses grands-parents maternels qui vivaient à Tucson et qui furent tout aussi surpris d’apprendre l’existence d’une arrière petite fille. Ils furent émus d’apprendre qu’Annabelle avait décroché depuis des années pour le bien de son enfant, attristés de l’avoir rejeté alors qu’elle était venue les voir pour lui demander de l’aide quelques années plus tôt. Finalement, Maxine n’était pas seulement la seconde chance d’Annabelle mais, elle était aussi celle de ses parents qui mirent un point d’honneur à l’élever correctement et à ne pas reproduire les mêmes erreurs qu’ils avaient commise avec leur regrettée Annabelle.

[…]

Maxine a donc eu la chance d’être élevée par ses grands-parents dans un quartier un peu plus modeste que ce qu’elle avait connu jusqu’à présent, c’était une jeune fille pleine de vie et sociable qui s’entendait à merveille avec les retraités du coin, parfois bien plus qu’avec les enfants de son âge. Bien que débrouillarde à l’école, elle savait déjà que les grandes études n’étaient pas faites pour elle parce qu’en plus de ne pas s’en sentir capable elle ne voulait pas que ses grands-parents débloquent leurs économies pour son prétendu avenir : Maxine préférait vivre au jour le jour. La jeune fille se situait entre les élèves populaires et les « têtes d’ampoule ». Sa discrétion et son intelligence faisait d’elle une enfant un peu à part mais, sa beauté était très prisée par les garçons et jalousée par les filles pour qui elle devint un souffre-douleur mais, Max s’en moquait éperdument. Elle poursuivit ses études jusqu’à décrocher son diplôme de secrétaire puis, décrocha un poste.

[…]

Ce métier s’avouait être un piège. Elle ne se doutait pas qu’on l’avait choisi pour ses critères physiques avantageux : joli visage, beauté naturelle et mensurations attrayantes pour un patron pervers. Elle s’en est rendu compte dès les premiers jours, lorsqu’elle s’était aperçue que pour lui, elle n’avait plus de tête mais, une belle poitrine. Au début, c’était anodin. Elle changea de tenue vestimentaire pour une qu’elle jugeait moins aguichante et continua de travailler en toute normalité sauf que ce changement de comportement n’était pas pour plaire à son patron qui se mit à lui hurler dessus à la moindre occasion et pour des choses totalement futiles. Un stress tel qu’elle commençait à se rendre malade sur le chemin menant jusqu’à son travail mais, elle ne voulait pas le lâcher pour autant : elle voulait se montrer à la hauteur de la confiance que lui avait accordé ses grands-parents et sa mère avant elle. Ce jour-là, ils étaient seuls au bureau et son patron la convoqua aussitôt. Maxine pensa au licenciement avant même de franchir la porte mais, ce n’était pas la véritable raison de cette réunion et elle le regretta amèrement que ce ne soit pas le cas. Malgré ses tentatives pour se défendre, il réussit à obtenir ce qu’il voulait et le viol déboucha sur l’annonce d’une grossesse quelques semaines plus tard. Elle eut l’impression que son monde venait de s’effondrer. Maxine tenta d’expliquer les véritables circonstances de sa grossesse mais, ses grands-parents refusèrent de l’écouter. Ils étaient déçus. C’est neuf mois plus tard que Maxine donna naissance à une petite fille répondant au nom de Norah, comme le deuxième prénom de sa défunte mère. Même si elle a honte d'être tombée enceinte suite à un viol, elle a refusé l'avortement ou l'adoption sous X, Norah est à présent son souffle de vie.


courageuse ☤ susceptible☤ maternelle
pessimiste ☤passionnée ☤ rancunière

PRÉNOM/PSEUDO ☠ Lilou ÂGE ☠ 20 ans COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? ☠ le père Noël NOMBRE DE COMPTE ☠ 2 PRÉSENCE SUR 7 ☠ 4/7 CODE RÈGLEMENT ☠ j'ai le droit de véto pour ne pas le mettre. Mouhaha.

enjoy the silence ★
Maxine reprit connaissance comme après un cauchemar : la respiration haletante et l’air paniqué, elle se redressa sur ses mains pour se mettre en position assise et ce qu’elle vit la laissa sans voix. De là où elle se trouvait, la jeune femme pouvait voir les dégâts que l’explosion avait causé sur la ville et une partie était complètement partie en fumée. Choquée, elle resta abasourdie devant la scène avant que des pleurs de bébé ne l’obligent à quitter la scène du regard. « Oh mon Dieu, Norah ! » hurla-t-elle en se relevant à toute hâte. Le fait de se tenir debout réveilla une profonde douleur à la jambe droite et pour cause, un morceau de verre s’y était logé. Maxine afficha une grimace mais, se concentra sur la recherche de sa fille et traîna sa jambe douloureuse sur plusieurs mètres avant de retrouver Norah, entourée de débris. Rapidement, Maxine la tira de sa « prison » et son cœur ne fit qu’un bon lorsqu’elle remarqua les tâches de sang sur ses vêtements. « Oh non… Non, non, non, non, non. ». C’est d’une main fébrile qu’elle inspecta le corps de l’enfant mais, à sa plus grande surprise, une plaie béante se referma sous le regard ébahi de sa mère qui se mit à remercier une quelconque intervention divine. Maxine serra sa fille tout contre elle et déposa une dizaine de doux baisers sur son visage, les yeux soudainement remplis de larmes qu’elle ne put retenir face à la peur qui s’était emparé d’elle et le désordre qui régnait en ville. Sa blessure lui lançait de moins en moins également, en s’y intéressant, elle remarqua que celle-ci soignait également. « Qu’est-ce que… ?».