Dans cette salle de réunions totalement improvisée, les supérieurs discutent avec leurs subalternes du déploiement des unités, des missions en tout genre et des ordres qu’ils reçoivent du chef de l’état. Pour cela, ils disposent notamment d’une télévision écran-plat reliée à un système de téléconférence afin de le voir en tant réel, comme s’il était présent à Tucson. La table est légèrement ovale, de manière à ce que tout le monde puisse se voir, les fauteuils sont confortables, la pièce sert également de salle des caméras qui permettent d’avoir un œil sur toute la ville. Cette salle est rarement dépeuplée.

Il faut bien que les militaires soient au top de la forme physique ! C’est pour ça que lorsqu’ils n’ont rien de spécial à faire c’est entraînement obligatoire ! Une zone du bâtiment a été spécialement aménagé pour l’occasion : bancs de musculation, vélos d’appartement, tapis de courses, altères, sacs de sable, ring et stands de tir, tout a été prévu pour aider les militaires à se perfectionner dans l’art du combat au cas où les choses tourneraient au vinaigre.

Depuis l’annonce de la contamination, des scientifiques du monde entier se sont empressés de venir à Tucson pour se pencher un peu plus sur cette histoire de nanites qui les intriguent au plus haut point. Ils trouvent les habitants de cette ville beaucoup plus intéressants à regarder que les souris de laboratoire qu’ils ont pour habitude d’utiliser mais, il planche aussi sur un moyen de venir à bout de la contamination. L’avenir des habitants de Tucson repose maintenant entre leurs mains expertes… Ironie du sort lorsqu’on pense que c’est un professeur qui est à l’origine de tout ça.

Un spécialiste des armes ne serait pas où donner de la tête tant il y en a à toutes les sauces. Que ce soit armes de poing, armes blanches ou armes à feu, si vous êtes un militaire vous n’avez que l’embarras du choix. Bien sûr, cette salle est strictement interdite à toutes personnes ne faisant pas partie du corps militaire, chacun son business.

Pour faire court, c’est un grand garage où sont stationnées les Jeeps et les autres véhicules blindés de type militaire mais, il sert également de réserve lors des approvisionnements, vous comprenez donc tout ça est sous escorte et sous surveillance, pas de chance de voler quoi que ce soit ici. Encore faut-il passer l’entrée.

Parce que les militaires n’ont pas la faculté de se guérir par eux-même contrairement à certains des infectés. Il faut bien que l’on s’occupe de leurs petits et gros bobos ou simplement qu’on leur fasse un check-up complet à chaque retour de patrouille au cas où ils seraient contaminés, on n’est jamais trop prudent comme on dit. En général, c’est un peu comme l’hôpital : un endroit où l’on se rend en traînant les pieds et c’est encore pire pour les militaires sûrement parce qu’ils ne veulent pas qu’on voit à quel point ils peuvent être douillés et craindre les piqûres.

Endroit exclusivement réservé à la détente. Dans les quartiers se trouvent à la fois la salle de pause et les paillasses parfois trop petites pour les grands gabarits que sont ces militaires mais, ne les plaignaient pas, ils y sont habitués et puis, on ne peut pas avoir le grand luxe dans un bâtiment désaffecté spécialement aménagé pour l’occasion, c’est mieux que rien !