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 N. BLAKE ◈ this is a mad, mad, mad world

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Nahla B. Morgan
Nahla B. Morgan

N. BLAKEdestiny isn't easy to run from

N. BLAKE ◈ this is a mad, mad, mad world 110823064641808508
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MessageSujet: N. BLAKE ◈ this is a mad, mad, mad world   N. BLAKE ◈ this is a mad, mad, mad world Icon_minitimeDim 21 Aoû - 20:15


ÂGE26 ans LIEU DE NAISSANCEPhoenix, Arizona ORIGINESAméricaines & Françaises MÉTIERInterne en Pédiatrie SITUATIONCélibataire STATUT SOCIALAisé GROUPEI Won't Give Up

i don’t want to miss a thing « Petite je trouvais inutile de coucher sur papier chaque journée que je passais, mais plus je vieillis et plus je me dis que ce n'est peut-être pas si inutile. J'aime l'idée de tomber sur mes journaux quand je serais plus vieille, relire ce que j'ai écrit, sourire en voyant les petites détails que je pouvais ajouter et qui, d'apparences peu importants, en ont beaucoup afin de m'aider à me remémorer le passé. Je commence tard l'écriture de ces journaux, mais ne dit-on pas qu'il vaut mieux tard que jamais ? Je m'appelle Nahla Blake Morgan et ce qui suit sont des épisodes de mon existence, des souvenirs que je ne veux pas oublier et ce en aucun cas. Je suis née à Phoenix, en Arizona et je n'ai jamais quitté cet état, à part pour partir en vacances, mais ma vie a toujours été dans cet état chaud que je chéris et que je chérirais toujours. Mes parents étaient Emeline Dupré-Morgan et Leroy Morgan. Tous les deux se sont rencontrés à Washington il y a plusieurs années à présent, environ trente ans, quatre ans avant la naissance de ma sœur et la mienne. Leur histoire, au sein de ma famille, tout le monde la connaît. Mon père a toujours été un patriote et pour lui, à la sortie du lycée, il était évident qu'il devait intégrer l'armée, mais il préféra la Marine. Ma mère ... bien que française, se trouvait dans les parages, en vacances chez mon grand-père, général dans la Marine et ce fut lors d'une soirée de gala qu'ils firent leur première rencontre. Pour tout dire, ma mère avait du mal à supporter mon père, pourtant avec le temps - deux ans environ - ils ont fini par se rendre compte de leur attirance et deux ans plus tard Bonnie et moi nous étions là. Phoenix était la ville où mes parents étaient en vacances et autant dire que l'accouchement de ma mère fut difficile. Elle passa pratiquement dix heures à tenter de nous mettre au monde et si pour moi - première née - ce fut difficile, ce fut encore plus le cas pour Bonnie qui eut directement une santé fragile. Amoureuse de cet état, de la chaleur et trop fragile pour se déplacer, il fut décidé que mes parents emménageraient là, à Tucson, même si ceci forçait mon père à être très absent pour son travail.

Mon enfance eut donc lieu à Tucson, dans l'état qu'est l'Arizona. Contrairement à Bonnie, j'étais une vraie pile électrique, une vraie casse-cou qui avait souvent tendance à en faire qu'à sa tête. Je n'aimais pas spécialement l'autorité et dès qu'il s'agissait de tester les limites de mes parents je répondais toujours présente et autant dire que ma mère en a bavé avec moi, d'autant plus qu'elle surveillait sans cesse Bonnie pour s'assurer qu'elle ne se blessait pas et elle était seule, mon père étant souvent en mission. Ma petite sœur ... je l'ai toujours beaucoup protégé parce que j'ai toujours considéré ceci comme ma mission, une mission dans laquelle je ne pouvais pas me permettre d'échouer. Mais si la surveillance perpétuelle de notre mère lui pesait, la mienne ne l'a jamais dérangé, sans doute parce que je l'ai toujours laissé respirer, voyant combien elle se sentait oppressée par notre mère. Et je suis entrée dans l'adolescence, devenant plus insupportable que jamais, surtout avec ma pauvre cousine qui en a subi les conséquences, ce que je regrette aujourd'hui. Populaire et cheerleader, j'ai souvent joué de mes avantages pour obtenir ce que je voulais au grand damne de ma sœur qui voyait deux personnes différentes devant elle chaque jour, tandis que je m'en moquais. J'ai fait souffrir Saphyra, ma cousine, j'ignore pourquoi, mais par le passé notre relation n'était pas terrible, sans doute de la jalousie, je ne sais pas réellement. En tout cas, ce que j'ai fait fut vraiment mauvais, je connaissais ses sentiments pour son meilleur ami et pour la blesser j'ai commencé une relation avec lui, juste pour lui faire du mal, une relation qui dura tout le temps où je fus au lycée et où je me vantais de mon exploit. Sincèrement, je n'ai jamais vraiment eu de sentiments pour lui, il est vrai que je l'aime beaucoup, mais il n'y a jamais eu d'amour sincère entre nous, pas d'amour comme il pourrait y en avoir entre lui et ma cousine.

Diplômées, Bonnie quitta Tucson pour Los Angeles, je suis partie pour New York pour entrer dans une compagnie de danse, mon sport de prédilection. J'avais des étoiles plein les yeux, je m'imaginais déjà au sommet de ma carrière, je me voyais devenir une excellente danseuse, ce que j'étais à l'époque ... Je me souviens encore du jour où tout s'écroula autour de moi. J'entendais mes proches et mes amis me dire que j'étais excellente, que j'avais un brillant avenir devant moi, je sentais la pression s'agrandir sur mes épaules et j'ai fini par tout perdre. Un entraînement, ce n'était qu'un entraînement, mais je voulais me surpasser, malheureusement mon corps n'était pas d'accord et je me suis effondrée, tombant de la scène qui était tout de même assez haute, me fracturant le genou droit dans cette chute, voyant mon rêve s'envoler en même temps que la bonne santé de mon os. J'avais vingt ans à l'époque, j'ai dû revoir tout mon avenir, me presser pour trouver autre chose à faire et je suis rentrée à la maison, auprès de ma mère qui se sentait bien seule depuis le décès de mon père dans l'exercice de ses fonctions. C'est là que j'ai décidé d'entrer en internat à l'hôpital de Tucson, n'étant pas mauvaise en cours et ayant toujours eu d'excellentes notes et ce avec une facilité surprenante, je n'ai eu aucun mal à entrer en médecine. Ma vie a reprit son cours, j'ai oublié ma déception de ne pas pouvoir réaliser mon rêve, j'ai fait la connaissance de personnes formidables, des internes comme moi avec qui je suis allée en collocation pour plus de simplicité. Et il y a quatre ans, ma mère est décédée d'un cancer de l'estomac, un choc pour moi et ma sœur qui était encore à Los Angeles, mais on a gardé la tête hors de l'eau pour elle, en sa mémoire, conscientes qu'elle voulait qu'on soient heureuses et qu'on ne pleurent pas sa disparition. Puis un an plus tard j'ai trouvé une maison à la périphérie de la ville, quittant ma collocation, ayant mon chez moi et je fus rejoins l'année suivante par Bonnie, qui incapable de tout gérer depuis la naissance de son fils avait besoin de moi. Je crois que je n'ai jamais été aussi heureuse que depuis qu'ils sont avec moi, m'occuper de mon neveu m'a permis de trouver ma spécialisation : la pédiatrie et je dois avouer que mon titulaire ne me laisse pas indifférente, même si je crois bien qu'il ne me voit pas. Certes, Elijah me connaît seulement je doute qu'il voit en moi autre chose qu'une de ces internes ...

Bref, il n'y a pas très longtemps une explosion eut lieu, ici même à Tucson et autant dire que ce fut une réelle catastrophe. Je n'ai jamais vu les urgences aussi pleines à craquer que ce jour-là. Je ne savais plus où donner de la tête, comme les trois quarts des médecins et internes présents ce jour-là. J'ai manqué de perdre ma jumelle, ma petite sœur ce fameux jour, elle qui était partie prendre des photos en ville, elle était tout près de l'explosion lorsqu'elle eut lieu, elle était gravement blessée, à deux doigts de mourir lorsqu'elle arriva. Comme beaucoup, je m'inquiète de ce qu'il se passe depuis cette explosion, des conséquences de cette dernière, je suis aussi inquiète que je fus étonner de voir que ma sœur, après quasiment cinq heures, n'avait plus aucune blessure. Bonnie et moi en parlons très peu car je sais qu'elle n'aime pas ce qui lui arrive, que ça l'effraie, mais elle et moi nous savons que ce qui lui arrive est lié à l'explosion comme ces patients qui arrivent avec des maladies incurables alors que jusque là ils étaient en parfaite santé. J'ignore ce qu'il se passe en ville, mais je sais que cette quarantaine est une preuve qu'on nous cache des choses ...
»

PRÉNOM/PSEUDOBlini ÂGE19 ans COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ?Le père Noël, encore et toujours (a) NOMBRE DE COMPTEUn seul PRÉSENCE SUR 75/7


Dernière édition par Nahla B. Morgan le Lun 22 Aoû - 18:29, édité 7 fois
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Nahla B. Morgan
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MessageSujet: Re: N. BLAKE ◈ this is a mad, mad, mad world   N. BLAKE ◈ this is a mad, mad, mad world Icon_minitimeDim 21 Aoû - 20:15



altruiste ☤ impulsive ☤ soigneuse
rancunière ☤ douce ☤ sensible

enjoy the silence Petite maison à la périphérie de Tucson ... voilà où vivait Nahla, sa sœur jumelle et son adorable neveu. L'endroit était particulièrement calme pour un après-midi, sa sœur avait dû filer en ville faire quelques photographies, en profitant pour déposer son neveu chez sa nourrice, laissant ainsi Nahla dormir paisiblement. La jolie blonde était rentrée vers treize heures après avoir travaillé non-stop à l'hôpital, enchaînant le café pour être certaine de tenir et de ne pas s'effondrer devant les patients qu'on lui confiait et qui n'étaient pas forcément des enfants étant donné qu'elle était encore en internat. Dès qu'elle était rentrée chez elle ce fut pour aller se jeter sur son lit et s'endormir aussitôt, saluant sa petite sœur d'un rapide geste de la main tandis qu'elle montait l'escalier pour se rendre dans sa chambre. Nahla avait l'impression de n'avoir dormi qu'une dizaine de minutes lorsque toute la maison trembla, la réveillant dans un sursaut, tournant la tête vers la fenêtre comme par automatisme. Malheureusement, puisqu'elle était partie à toute vitesse la veille, les volets étaient encore fermés. La jeune femme sauta de son lit en direction de la fenêtre qu'elle ouvrit à toute vitesse ainsi que les volets pour rester sans mot devant le spectacle d'horreur qui s'offrait à elle. Son visage exprimait à présent l'effroi et la peur en voyant qu'une partie de la ville où elle avait grandi s'était effondrée, que de la fumée noire s'en échappait. La jeune femme était comme pétrifiée devant sa fenêtre, incapable de faire le moindre mouvement tant ce qu'elle voyait lui faisait froid dans le dos, mais le vibreur de son bipeur sur sa table de nuit la sortie de ses pensées. Évidemment, au vu de la catastrophe les urgences devaient être pleines à craquer et les internes allaient tous être appelés en urgence. Ce genre de scénario était très rare, heureusement d'ailleurs, mais ils pouvaient avoir lieu, Nahla le savait pour l'avoir vécu. Il n'y avait qu'à voir ce carambolage deux ans plus tôt où une trentaine d'adolescents avaient été emmenés d'urgence à l'hôpital, certains étaient morts en salle d'opération, d'autres étaient dans le coma et d'autres encore s'en sortaient. Nahla n'aimait guère ce genre de situation, mais elle faisait ce métier pour sauver des vies, même si la spécialisation qu'elle avait choisi la dirigeait vers la vie de petits êtres fragiles. La demoiselle quitta rapidement la fenêtre après l'avoir refermé et attrapa son bipeur au vol, quittant sa chambre pour prendre les escaliers dans le sens inverse comparé à quelques heures plus tôt.

Clé de sa voiture en main, maison fermée, elle roula rapidement en direction de l'hôpital, se moquant plus ou moins du code de la route sans pour autant mettre sa vie en danger. Arrivée sur le parking de l'enceinte hospitalier, il était difficile de ne pas remarquer les diverses ambulances qui ne cessaient de faire des allers-retours entre là et l'endroit où l'explosion avait eu lieu. Nahla les regarda encore quelques instants avant de courir en direction de l'entrée du personnel, passant dans les vestiaires pour se changer, attachant sa chevelure blonde avant de rejoindre l'un des titulaires qui lui demanda de s'occuper de "trier" les blessés qui arrivaient pour que les plus atteints passent en premier. « Nahla ! J'ai besoin de toi ici ! ». La jeune femme quitta rapidement des yeux le patient qu'elle gérait pour tourner vers l'une de ses amies, également interne et qui semblait dépassée par les évènements. Elle garda son index et son majeur appuyés sur la jugulaire de l'homme qui perdait une quantité effrayante de sang et balaya l'endroit du regard pour trouver quelqu'un qui pourrait la remplacer. La scène était à en faire froid dans le dos, c'était désolant de voir tous ces blessés qui arrivaient par dizaine aux urgences, surchargeant tout le monde. « Tim, remplace-moi s'il te plait. ». Nahla était parvenue à voir l'un des internes chercher quelque chose à faire pour aider et lorsqu'il entendit la voix de la jeune femme s'adresser à lui, il arriva à toute vitesse et prit sa place pour empêcher le sang de jaillir jusqu'à ce que l'inconnu soit pris en charge. En quelques enjambés, évitant des blessés, elle arriva jusqu'à son amie et l'aida à tout gérer. Nahla avait toujours eu comme un don pour l'organisation et être maîtresse d'elle-même en toute situation, tout comme sa jumelle qu'elle espérait loin de tout ça. Tandis qu'elle continuait de gérer les choses, son regard se porta vers les portes automatiques des urgences où un nouveau blessé arrivait avec à ses côtés le titulaire de la jeune femme : Elijah. Ses fins sourcils blonds se froncèrent lorsqu'elle remarqua l'état dans lequel il se trouvait, mais elle rapporta son attention sur la jeune femme légèrement blessée - comparé aux autres - qu'elle avait devant elle.

« Allez-vous asseoir là-bas, un de mes collègues va s'occuper de vous, ils feront aussi vite que possible. ». Être agréable en toutes circonstances, même lorsqu'on a l'impression que la situation nous glisse entre les doigts, c'est ce que Nahla avait appris dès le début de son internat et autant dire que là elle aurait bien gifler cette femme qui ne semblait pas ravie de ce qu'elle venait de lui dire, comme si tous n'avaient que son petit cas à gérer. Mais elle la laissa partir en grognant, se tournant en direction de l'entrée des urgences où Elijah n'était plus et lorsqu'elle vit le brancard de la jeune blessée passer devant elle, ses jambes furent démunies de toutes forces et la demoiselle fut rattrapée de justesse par Tim qui l'avait rejoint après que le patient blessé à la jugulaire fut pris en charge. « Nahla ? Tu te sens bien ? ». Tout son corps tremblait comme une feuille, elle était plus pâle que jamais si bien que ses cheveux blonds aux reflets roux faisaient ressortir les traits tirés de son visage. Le jeune homme l'aida à se redresser avant de plonger son regard bleu électrique dans le sien, une expression inquiète se lisait largement sur son visage. Entre internes, tous apprenaient à se connaître, pendant un moment certains avaient même vécu en collocation, comme Nahla qui n'avait trouvé sa maison qu'il y a trois ans. Ils se connaissaient presque par cœur et avoir un secret était difficile. La jeune femme tenta de se reprendre même si la vision de sa sœur jumelle pleine de sang et inconsciente sur un brancard ne voulait pas quitter son esprit. « Il ... couvre-moi s'il te plait. ». Tim acquiesça et la laissa partir à toute vitesse vers la salle d'observation du bloc opératoire où avait été emmené sa petite sœur après qu'elle eut vérifié où elle se trouvait. L'endroit était désert, ce qui au fond n'était pas surprenant étant donné que tous les internes se trouvaient aux urgences, occupés au point de ne plus savoir où donner de la tête. Les mains posées sur la baie vitré qui lui permettait de voir toute l'opération, Nahla regarda le visage pâle de Bonnie, le ventre noué et les larmes la gagnant à une telle vitesse qu'elle ne put les empêcher de couler le long de ses joues également pâles. À nouveau son corps se mit à trembler, la forçant à aller s'asseoir sur l'un des sièges, continuant de regarder l'opération, la vue troublée par les perles salées qui roulaient et roulaient. Elle était tellement concentrée sur le sort de sa jumelle, qu'elle ne fit pas attention à l'arrivée d'une personne dans la salle d'observation.

Elle avait été tellement concentrée sur son travail, sur ce qu'on lui demandait, qu'elle avait chassé de son esprit l'inquiétude qu'elle avait vis-à-vis de Bonnie qu'elle savait à l'extérieur pour prendre des photos. Pourtant, malgré elle, Nahla avait ressenti que quelque chose n'allait pas, cependant elle avait été dans l'incapacité de savoir de quoi il s'agissait, sans doute trop focalisée sur les divers blessés qui affluaient. Mais là ... c'était ces blessés qu'elle oubliait, son esprit était uniquement focalisé sur sa petite sœur un peu plus bas, entre la vie et la mort alors qu'elle ne pouvait rien faire pour l'aider, mise à part prier intérieurement. Ce fut en sentant une main se poser sur son épaule qu'elle sortie enfin de ses pensées, tournant la tête vers Elijah qui se tenait à ses côtés. « Nahla ? ». Comme par réflexe ou par crainte que son titulaire la voit pleurer, elle essuya rapidement ses larmes du revers de sa main sans pour autant le quitter des yeux, ne s'attendant pas à le voir ici même si elle avait eu quelques doutes que le reste du personnel le laisse travailler alors qu'il semblait avoir aussi subi l'explosion. Elle resta silencieuse, pour l'instant incapable de parler, continuant de regarder Elijah sans baisser les yeux une seconde tout du moins jusqu'à ce qu'il lui tende ce qui était à la base son café et qu'elle accepta en le remerciant d'une petite voix, baissant les yeux vers la boisson chaude. « C'est ma petite sœur ... elle était sortie faire des photos en ville cet après-midi pour me laisser la maison pour que je puisse dormir. J'ai toujours veillé sur elle, elle a toujours eu une santé fragile et là ... ». Un sanglot lui coupa la parole, sa voix s'étrangla avant qu'elle ne fonde en larmes, se sentant coupable de ne pas avoir été là pour protéger Bonnie. Son regard se porta vers la vitre qui était totalement floue, mais elle voulait regarder par là comme si sa sœur allait savoir qu'elle la surveillait, qu'elle était là et qu'elle ne comptait pas l'abandonner. Malheureusement, Bonnie était inconsciente, pratiquement morte de ce qu'elle pouvait comprendre et savoir que Nahla était présente était tout bonnement impossible, ils n'étaient pas dans un film de science-fiction, mais dans la réalité. Elle avait peur de perdre sa moitié, sa sœur jumelle, mais elle ne voyait pas comment Bonnie allait s'en sortir, elle savait qu'en bas les médecins faisaient de leur mieux pour la sauver, cependant il fallait qu'elle soit réaliste, il y avait peu de chance pour que sa sœur sorte du bloc en vie. De plus belle, Nahla se mit à pleurer, incapable de se reprendre et ce même si Elijah était juste à côté d'elle. Tête baissée, elle sentit la main du jeune homme glisser pour atteindre son épaule opposée afin de l'attirer contre lui pour la calmer, frottant doucement son bras pendant que la jeune femme se laissait aller contre le jeune homme, tentant malgré tout de se calmer, même si elle ne pouvait pas nier le fait qu'elle aimait être là.

« Docteur ... elle revient ... ». Nahla se dégagea en attendant la voix féminine s'adresser au médecin qui s'occupait du cas de Bonnie. Elle essuya les larmes qui continuaient de couler le long de son visage, se levant pour marcher d'un pas tremblant vers la vitre, regardant ce qu'il se passait en contrebas, forcée de remarquer que l'infirmière disait vrai : Bonnie revenait comme par miracle. Sa main se posa une nouvelle fois sur la baie vitrée, son regard rivé sur sa jumelle encore inconsciente sur la table d'opération, mais qui reprenait des couleurs, Nahla cru même voir une de ses blessures cicatriser d'elle-même. « C'est impossible ... ». Elle parlait pour elle-même, les mots avaient franchi ses lèvres sans vraiment qu'elle s'en rende compte, en bas elle voyait encore des blessures cicatriser alors que ça défiait les lois de la nature. « Regardez ça ... ». Apparemment, Nahla n'était pas la seule avoir remarqué ce fait étrange que subissait sa sœur, ce miracle qui lui sauvait la vie. Tout le staff dans le bloc étaient aussi bouche bée qu'elle-même, le chirurgien gardant ses mains en l'air, le regard porté sur sa patiente qui était bien plus qu'une miraculé. Lorsque la majorité des blessures de Bonnie furent cicatriser elle vit les yeux de sa jumelle s'ouvrir d'un coup, faisant à la fois sursauter les médecins et elle-même pendant que la jeune femme toussait à cause du tube coincé dans sa gorge et qui fut rapidement dégagé par les mains tremblantes d'une infirmière encore sous le choc et ce fut à ce moment précis que la porte de la salle d'observation s'ouvrit à la volée, laissant apparaître Tim, qui bien que surpris de voir Elijah là, ne quitta plus Nahla des yeux. « Il faut que vous veniez voir ça, c'est ... un miracle. ». Nahla fronça les sourcils, jeta un regard vers Elijah et rejoignit sans rien dire Tim qui les guida jusqu'aux urgences où plusieurs blessés commençaient également à guérir de leurs blessures sous le regard ahuris des internes autour d'eux. « Qu'est-ce que ... ». Nahla n'arrivait pas à y croire, entre Bonnie qui cicatrisait à une vitesse ahurissante et ces personnes qui étaient dans le même cas, il était presque impossible de croire qu'elle était éveillée. Oui, elle devait être en train de dormir, ça devait être un mauvais rêve et bientôt elle allait se réveiller dans son lit, dans la même position que lorsqu'elle était rentrée de l'hôpital ou alors ... ou alors quelque chose d'étrange se produisait suite à cette explosion et si c'était réel, Nahla était persuadée que ça n'allait pas aller en s'améliorant.
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