ÂGE ☣ 23 ans LIEU DE NAISSANCE ☣ Tucson, Arizona ORIGINES ☣ Américaines MÉTIER ☣ Etudiante & serveuse dans un bar SITUATION ☣ Célibataire STATUT SOCIAL ☣ Modeste GROUPE ☣ Infect me with your poison

i don’t want to miss a thing ★ « Tu ne peux pas passer ta vie à vivre à notre crochet » Voilà les propos que son père ne cessait de tenir à sa fille, Saphyra, malgré le fait que tout pouvait lui réussir, elle se trouvait désemparée, elle ne savait plus quels liens tissaient avec sa famille. Petite, et fille unique, Saphyra a été surprotégée, tellement qu’elle ne supportait de vivre comme une petite reine, auprès de ses amis, elle passait pour l’enfant pourrie gâtée, hors Saphyra refusait qu’on lui colle une telle étiquette. Saphyra s’est donc éloignée de ses parents, tentant de mener sa vie comme l’entendait, enfin avec des parents sur le dos c’était compliqué de faire ce qu’on voulait. Saphyra a donc eu la chance de rencontrer sa cousine, enfin une chance pas exactement, entre les deux filles ce n’était qu’une histoire de tension. Nahla, sa cousine était simplement jalouse de Saphyra, pour quelle raisons ? Tout lui réussissait dans la vie, elle obtenait de bonnes notes à l’école, elle avait une bande d’amis sur qui elle pouvait compter, elle avait réussi à trouver un terrain d’entente avec sa famille. Mais sa cousine refusait une telle chose, leur relation n’était qu’une compétition finalement. Unique enfant, Saphyra fut la prunelle des yeux de ses parents, pourtant, et depuis toute petite, Saphyra s’est toujours sentie bien plus proche de sa mère. Elle aimait partager des moments, dès que la cuisine, regarder sa mère se maquillait, et tenter de faire comme elle. A l’école, Saphyra avait de bonnes notes, ses parents étaient fières d’elle, mais au fond Saphyra se sentait seule, aucune sœur ou frère avec qui elle pouvait se chamailler, se confier. Enfin c’était sans compter l’arrivée de sa cousine dans sa vie, tout s’est alors transformée, elle avait affaire à une peste, elle était toujours mise au défi, et pour montrer son caractère. Les deux jeunes filles n’ont jamais réussi à trouver un terrain d’entente, c’est pour cette raison que Saphyra essayait au maximum de ne pas voir sa cousine, mais elle était comme un membre de la famille, autrement dit comme une sœur, mais Saphyra était loin de la voir comme ça. De plus, sa cousine ne cessait d’être jalouse, tout pouvait lui réussir, et c’était vraiment énervant pour elle, malheureusement Saphyra ne cherchait pas une telle chose, simplement elle était bien apprécié de tout le monde. Son entrée au collège fût une épreuve assez compliqué, malgré son physique avantageux, Saphyra n’était pas du genre à sortir avec n’importe qui, pour se montrer intéressante. Elle préférait se concentrer sur ses études, ce qui faisait enrager sa cousine. Elle a donc obtenu son brevet, et a pu quitter le collège, pour faire son entrée au lycée, et c’est là que sa vie a pris un autre tournant. Perdue devant toute cette foule, Saphyra avait une boule à l’estomac, sauf qu’un homme a tout changé, Luka est venu l’aborder. Dégageant ses cheveux de son visage, Saphyra ne comprenait pas pourquoi quelqu’un s’intéressait à elle mais du genre méfiante, elle a tout de suite pensait qu’il s’intéressait à son physique. Cependant Luka a réussi à lui prouver qu’elle pouvait avoir confiance en lui, ce qui d’ailleurs était une chose très difficile pour Saphyra, faire confiance aux autres. Elle avait été déçue par le passé, jamais elle n’avait eu de meilleure amie, des choses de ce genre, pourtant elle avait des tas d’amis, mais pas ceux qu’on compte sur les doigts d’une main. Luka et Saphyra avaient cette complicité, tellement parfaite, Saphyra ne pouvait pas rêver mieux. Ils s’entendaient tellement bien, passaient énormément de temps ensemble, que ce soit Luka qui l’aide à faire ses devoirs, ils passaient, à tour de rôle, la soirée chez l’autre. Mais Saphyra avait fini par se prendre à son propre jeu, elle jouait cette carte de l’humour, tout simplement pour cacher les sentiments qui peu à peu naissait en elle à l’égard de Luka. Elle était prête, prête à avouer ses sentiments, mais elle finit par se rendre compte que sa cousine Nahla se rapprochait un peu plus de lui, elle essayait de mettre Luka en garde, mais à quoi bon ? Il finit par céder et sortir avec sa cousine, Saphyra était là, toujours aux premières loges de leur câlin de leurs bisous. Saphyra avait besoin d’une explication avec sa cousine « A quoi tu joues ? » Cette dernière s’était contentée d’un sourire, et elle était partie. Saphyra avait compris son jeu, elle voulait juste la faire enrager, et lui prouvait qu’elle ne pouvait pas tout avoir. Très bien, elle continuerait sa vie sans eux, et plus le temps passait, plus les regards complices, les sms de Luka s’estompait peu à peu au grand désespoir de Saphyra. Elle avait réussi, réussi à les ignorer, et Luka en avait fait autant. Sauf que cette dernière eu un pincement au cœur quand elle apprit que ce dernier comptait s’engager dans l’armée et ainsi quitter la ville. Elle ne savait plus quoi faire, le retenir aurait été sans doute la meilleure solution. A la fin de l’année, Saphyra lança un dernier regard à Luka, si elle avait su que serait le dernier. Le lendemain elle apprit par sa cousine que Luka était parti et qu’ils avaient rompus, cette rage terrible avait envahi chaque membre de son corps, elle avait envie d’étrangler sa cousine, tout ça c’était à cause d’elle. Mais on dit souvent qu’avec le temps, les blessures se referment, mais Saphyra n’a pas laissé le temps au temps, elle a complètement changé d’attitude, laissant tomber ses études pour se concentrer sur sa vie amoureuse. Enfin Saphyra s’était refusée de tomber amoureuse, car personne ne méritait son cœur. Elle enchainait donc les histoires d’un soir, sans aucun regret. A sa sortie du lycée, et ayant obtenu son diplôme, Saphyra n’a pas eu d’autre choix que de s’assumer, ses parents refusaient qu’elle reste à la maison, sans ramener de quoi nourrir la famille. Saphyra a donc fait ses valises, et a pris son petit chez elle, elle a aussi trouvé un travail comme serveuse dans un bar, ce n’est pas le travail rêvé, mais au fond ça paie les factures. Sauf qu’à présent, et vu ce qu’il se passe, le paiement des factures est inutile.


PRÉNOM/PSEUDO ☠ Sunshine ÂGE ☠ 20 ans COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? ☠ La petite souris donne toujours les bonnes adresses. NOMBRE DE COMPTE ☠ Un seul. PRÉSENCE SUR 7 ☠ 6/7

généreuse ☤ impulsive ☤ sensible
rancunière ☤ à l'écoute ☤ manipulatrice
enjoy the silence ★ Le soir, alors que Saphyra était encore en train de nettoyer le bar avec sa collègue, le soleil commençait peu à peu à se lever. Saphyra jeta un coup d’œil à sa montre « Génial, ma nuit de sommeil va se résumer à 4 heures ». Sa serviette dans la main, Saphyra nettoyait les tables une par une, le bar devait être propre pour rouvrir le soir même. Mais elle finit par lacher sa serviette, et agita ses bras dans tous les sens « Comment ça se fait qu’il comprend pas que c’était juste une nuit » Elle reprit sa serviette, frottant de plus en plus fort « Je sais pas j’ai pas été assez claire dès le début, je refuse de m’attacher ! » Sa collègue, sourit amusé de la situation, c’était toujours la même chose avec elle, elle sortait avec des garçons, et finissait par regretter. Saphyra n’avait pas changé depuis sa sortie du lycée, jamais elle n’avait fait duré une relation de plus de 2 mois, l’attachement ce n’était pas pour elle. « Tu penses pas qu’il serait temps que tu tournes la page sur cette histoire ? » Saphyra prit son air innocente « De quelle histoire tu veux parler ? » Sa collègue, Sarah, posa son chiffon, la regardant, une main sur sa hanche « Ton histoire avec Luka, il faut que tu l’oublies, que tu passes à autre chose. Saphyra ça va faire bientôt 6 ans que tu restes bloquer sur ça ! » Saphyra avait l’impression qu’on violait son intimité, personne devait parlé de Luka, tant que Saphyra n’avait pas ouvert le dialogue à son sujet. Elle s’arrêta net de nettoyer, et dit d’une voix calme « Ca n’a rien à voir avec Luka ». Elle finit par passer un dernier coup sur la table, elle contourna ensuite le bar, jeta sa serviette dans un coin, attrapa ses affaires, et salua sa collègue. Elle sortit par la porte de derrière, essayant tant bien que mal de faire tenir son sac sur son épaule, tout en enfilant sa veste « Il faut que tu passes à autre chose Saphyra, Luka est parti depuis bientôt 6 ans… Ils parlent tous comme des livres ouverts … Oh et puis merde » Saphyra retira sa veste, la jetant dans son sac, qu’elle remit sur son épaule. Face à elle, le soleil commençait à se lever doucement, elle s’arrêta, l’observant quelques instants. Puis elle reprit sa marche, elle aurait aimé que quelqu’un l’attende après son travail, malheureusement, et comme chaque jour, elle rentrait toute seule chez elle. Sauf qu’aujourd’hui c’était loin d’être un jour ordinaire, Saphyra s’arrêta net, comme ci elle sentait que quelque chose allait se passer. Sans comprendre ce qui se passait, elle sentit ses pieds décollaient du sol, et elle vient s’écraser quelques mètres plus loin, des petits morceaux de pierres, des cailloux lui tombaient dessus, elle mit ses mains sur la tête pour tenter de se protéger, la poussière lui bloquaient les voies respiratoires, ainsi que la vue. Son sac se trouvait devant elle, elle essayait de tendre le bras pour tenter de l’attraper, mais sa toux, sa toux était insupportable, elle n’arrivait pas à prendre un peu d’air. Avec ses coudes, elle rampait, essayait de trouver un endroit où elle serait à l’abri. Elle n’entendait pratiquement rien, elle finit par arriver près d’un mur, et s’assit pour se coller contre lui, elle attrapa sa veste, et elle la mit autour de son visage. Sa respiration était de plus en plus difficile, mais Saphyra finit par tomber dans les pommes.

Saphyra ouvrit doucement les yeux, la première chose qu’elle vit, c’était des tas de fils qui passaient au-dessus de sa tête, elle leva doucement la tête, jetant un coup à sa main, elle était perfusée, génial, elle était à l’hôpital. Elle tenta d’arracher sa perfusion, mais une infirmière arriva au même moment, et l’empêcha. « Laissez-moi sortir ! Et d’abord qu’est-ce que je fais là ? » L’infirmière lui raconta qu’elle avait été trouvé dehors après l’explosion, et que les pompiers l’avait emmené à l’hôpital, et qu’elle restait en observation pour voir si son état était stable. Saphyra soupira et laissa sa tête retombée sur l’oreiller, elle n’avait aucune chance de sortir, alors autant attendre. La nuit venue, Saphyra sortit doucement de son lit, arrachant sa perfusion, elle attrapa ses vêtements, les enfila. Elle sortit tranquillement de sa chambre, ses chaussures à la main, marchant sur la pointe des pieds, elle vit une infirmière de garde entrait dans le couloir, Saphyra entra dans une chambre où la porte était ouverte, mais marchant à reculons, elle poussa un vase qui se brisa au sol, sans le vouloir elle marcha sur les bouts de verre, et se mit à crier. Elle sortit immédiatement des dégâts et d’assit au sol, pour les retirer, à chaque bout de verre retirait, la plaie se refermait aussitôt. Saphyra n’arrivait pas à le croire, et elle se demandait si elle était encore sous morphine, ou elle ne savait pas quoi. L’infirmière entra dans la chambre, Saphyra se releva, et passa à côté d’elle en courant. Elle quitta l’hôpital, sans se retourner, mais face au désastre de la ville, Saphyra s’arrêta net, ses chaussures à la main, elle lâcha son sac qui s’écrasa au sol, c’était juste stupéfiant. « Mademoiselle, revenez » Saphyra jeta un coup d’œil en arrière, enfila ses chaussures, reprit son sac et continua de courir à travers les débris, elle ne voulait pas rester à l’hôpital, et maintenant elle voulait savoir ce qui se passait dans cette ville.

Elle savait que quelque chose se passait ici, mais quoi, tout ce qu’on pouvait lui raconter n’était que mensonge, et encore plus le gouvernement. De voir des militaire encerclé la ville était loin d’être réjouissant, Saphyra voulait quitter la ville, elle voulait recommencer une nouvelle vie, mais comment sortir d’ici ? Un jour, elle avait tenté de prendre la route la moins surveillée, en pleine nuit. Vêtue de noir, Saphyra longeait les murs, elle sentait son cœur battre tellement vite qu’elle avait peur qu’il sorte de sa poitrine. Mais un spot vint se mettre sur elle, elle plaça sa main au dessus d’elle pour atténuer la lumière qui venait droit dans ses yeux. « Intrus, attrapez là ! » Tout allait tellement vite, que Saphyra rebroussa immédiatement chemin, et se mit à courir aussi vite qu’elle pouvait. Elle jetait des coups d’œil derrière elle, puis elle percuta quelqu’un, elle se retourna, le jeune homme face à elle, avait posé ses deux mains sur ses épaules pour la maintenir. Saphyra croisa son regard, et elle eut l’impression que pendant quelques secondes son cœur venait de s’arrêter de battre. Luka se tenait face à elle, son parfum vint caresser ses narines, elle venait de se perdre dans ses beaux yeux bleus « Sauves toi » Saphyra eut le temps de reprendre ses esprits, Luka lâcha son emprise, et Saphyra reprit sa route. Elle n’arrivait pas à le croire, Luka était de retour ici, et dans la tenue qu’elle l’avait croisé, c’était un militaire, pourquoi l’avait-il laissé partir ? « Arrêtez vous ou nous ouvrons le feu ! » Les paroles venaient de derrière, mais Saphyra stoppa net sa course, levant les mains en l’air, montrait qu’elle était inoffensive, elle se retourna, et vit des armes braquées sur elle. Elle savait qu’il n’y avait aucune échappatoire, elle jeta un coup d’œil sur sa gauche, et elle tenta d’aller se cacher derrière ce gros rocher, malheureusement elle entendit un coup de feu, et une balle vint se loger dans un abdomen. Saphyra tomba sur le sol, derrière le rocher, elle entendit un hurlement, et des pas qui s’approchaient d’elle, elle était dos au rocher, sa main sur son ventre. Luka arriva à son chevet, complètement paniqué, il retira la main de Saphyra qu’elle avait posé sur son ventre, pourtant cette dernière résistait, elle ne voulait pas. Malgré ça, elle céda, Luka fut stupéfait « Mais tu as été blessée ? Où est ta blessure ? » Saphyra se mordit la lèvre « Ils m’ont raté, des mauvais tireurs ».